…car perdre du poids est une question de libération émotionnelle.

Les  » kilos émotionnels  » ?

Les kilos émotionnels sont des kilos acquis, des prises ou des pertes de poids provoquées par des raisons émotionnelles récentes ou inscrites plus profondément en nous, remontant parfois à notre enfance.

Comment nos émotions agissent-elles sur notre poids ?

Leur mode d’action est pluriel. Les émotions peuvent nous pousser à manger davantage. Ou bien avoir envie de certains types d’aliments, gras ou sucrés notamment. Elles peuvent agir à travers notre activité physique, en l’augmentant ou la diminuant. Elles peuvent enfin entraîner un stockage des graisses, sans que nous mangions plus. Il y a bien sûr une traduction biologique de nos émotions, à travers les hormones, les neuromédiateurs ; mais à l’origine, ce sont d’abord nos émotions, notre vécu qui agissent.

Nos émotions peuvent agir de 3 manières sur notre poids :
– en nous poussant à manger
– en favorisant le stockage de graisse
– en modifiant notre activité physique

Le stress nous fait également souvent grossir. Par quel mécanisme ? 

Le stress agit particulièrement par l’intermédiaire de la cortisone. Il fait prendre du poids au niveau de l’abdomen, fait davantage grossir les femmes que les hommes, et davantage les femmes minces que les femmes déjà rondes. Il s’agit là du stress chronique. Le stress aigu, lui, fait généralement brûler les calories. Le problème de ce stress chronique est qu’il n’est pas toujours évident à déceler : paradoxalement, les gens les plus stressés ne sont pas forcément ceux qui vont se plaindre du stress.

Les « prises alimentaires émotionnelles »

C’est lorsque nous mangeons en réaction à une émotion. Pour l’étouffer par exemple. Ou bien parce que notre histoire, notre éducation, notre construction imaginaire nous a « programmé » pour nous pousser à manger face à telle ou telle émotion. Un exemple simple : si, à chacune de nos frustrations, notre mère nous consolait par un gâteau, un bonbon, ce réflexe de manger aura tendance à perdurer adulte.

Ce réflexe de manger lorsque l’on ne va pas bien remonte donc à très loin…

Il remonte en effet au premier stade de notre développement. La construction de nos premières émotions se fait autour de la prise alimentaire, qui, à ce stade, est le principal mode de communication de l’enfant. Le nouveau-né mange… et établit ses premières relations au monde.

Après une journée difficile au travail, elles ont un besoin irrépressible de se remplir le ventre. Pourquoi ?

Elles remplissent un vide… C’est effrayant de voir autant de personnes qui, après une journée de travail, n’ont pas le sentiment d’avoir été « remplies ». Elles n’ont pas un travail qui les comble, et lorsqu’elles rentrent chez elles, elles n’ont rien qui les nourrisse suffisamment intellectuellement, spirituellement, affectivement. Et tout cela est renforcé par les régimes restrictifs : tant que l’on est dans l’action, il est facile de tenir, mais une fois chez soi, on lâche prise.

Les kilos émotionnels sont finalement l’expression d’un problème beaucoup plus vaste, celui d’un mal-être ? 

Oui, en effet beaucoup de personnes, et notamment de femmes, qui viennent pour un surpoids, et qui, lorsque l’on creuse un peu, expriment qu’elles n’ont pas la vie qu’elles souhaiteraient avoir. Elles se retrouvent dans une vie, pas forcément déplaisante, qui cependant ne leur correspond pas. Mais elles ne font pas le lien entre cette insatisfaction et leurs prises alimentaires. Constamment en régime, elles sont focalisées sur une chose : manger… et ne prennent pas le temps de penser.

Coach-hypnose Steve Goepfert

Penser… est-ce la clef pour se libérer des kilos émotionnels ?

Perdre du poids n’est pas une question de volonté et la maîtrise. C’est une question de libération émotionnelle et de connaissance de soi. Pour cela, il faut tout d’abord apprendre à repérer les différentes émotions à l’origine de ses prises alimentaires, puis faire un travail singulier sur chaque émotion.

Perdre du poids ne doit pas être un combat, mais une quête de la paix avec soi-même,

Faire la paix, c’est arrêter de se maltraiter avec des régimes voués à l’échec. C’est ne plus se battre contre ses envies, ses désirs, ses émotions, car en étant sans cesse en guerre, on finit par craquer et par réagir de manière psychosomatique, en mangeant. Faire la paix, c’est prendre conscience de soi, avec ses bons et mauvais côtés. C’est accepter la personne que l’on veut être. C’est ainsi que l’on régulera ses émotions, et évitera leur impact sur les aliments.

 

Source: Psychologies

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