La rentrée a eu lieu pour tous maintenant, aussi j’ai envie de vous aider et vous motiver avec quelques métaphores qui vont agir « inconsciemment » mais positivement sur votre cerveau. Pourquoi inconsciemment ?

Parce que

1. notre cerveau enregistre constamment des informations, les intègre et les filtre en combinant des techniques d’imagerie cérébrale et des algorithmes d’apprentissage automatique (machine learning). La majeure partie de l’information est traitée et filtrée inconsciemment par notre cerveau selon des critères complexes dont entre autre les émotions (Ce que je n’aime pas faire va être bien moins retenu que ce que j’aime ou apprécie – alors « cachons » les messages dans les métaphores)

et

2. parce notre cerveau perçoit en permanence des tas de choses qu’il ne daigne pas partager avec nous et qu’il en ferait même ses propres interprétations, comme s’il savait mieux que nous ce qui valait la peine d’être vu. Donc une excellente façon de communiquer avec lui est de lui faire lire des métaphores; des histoires comprises et interprétées « inconsciemment » bien plus intelligemment que le conscient qui je rappelle, est rationnel, peureux et calculateur – donc qui nous bloque souvent dans nos démarches.

Mode d’emploi: simplement lire et laisser votre imagination se représenter ces petites histoires sans vous posez de questions.

Les métaphores

L’AUTEUR

« Derrière le livre il y a un auteur qui a écrit le livre. Quand je suis assis bien centré sur ma page, on pourrait croire que l’auteur est directement en train de me parler. L’auteur est un autre enseignant, qui veut vraiment me faire passer un message. Je me souviens d’une autre personne importante, qui m’a beaucoup aidé. Je peux avoir une image de nous deux ensemble, et sentir combien je suis heureux d’apprendre. Je peux ressentir une véritable intimité avec l’auteur. Quand je lis de manière éveillée, les idées de l’auteur vont sembler circuler facilement dans mon esprit. On dirait que s’établit une connexion avec l’esprit de l’auteur. »

LE PUZZLE

« La lecture peut ressembler à l’assemblage d’un puzzle. je me souviens d’une époque où j’aimais vraiment faire des puzzles. J’avais toutes les pièces répandues devant moi sur la table; certaines paraissaient familières, comme des choses que j’avais déjà vues. Certaines ne ressemblaient à rien, mais donnaient tout de même l’impression de pouvoir s’adapter ensemble. Je regardais encore et voyais deux morceaux qui avaient la même forme, et quand je les essayais, elles s’emboîtaient avec un clic. Quel plaisir ! De plus en plus, je poussais, et assemblais et obtenais des clics.. Bientôt, l’ensemble du puzzle semblait acquérir un sens. Je peux faire la même chose avec mes livres. »

LES FLEURS

« Une petite graine vit nichée dans la terre chaude et sombre d’un jardin. C’est juste le moment, juste le début, juste le tout début de quelque chose à être. Lentement, la chaude lumière du soleil pénètre dans le sol sombre et réchauffe l’enveloppe de la graine. L’enveloppe gonfle et lentement de l’eau et des nutriments s’infiltrent à l’intérieur de la vieille et dure enveloppe protectrice et dans le centre fertile intérieur. Un petit germe commence à sortir et à monter, lentement au début, puis avec de plus en plus de confiance, à travers les couches de terre sombre. La pousse grandit, devient plus forte. Elle devient grande et forte dans la lumière du soleil, forme des boutons puis des fleurs, apportant des couleurs et des odeurs dans le jardin. Puis, une par une, d’autres graines font de même jusqu’à ce que tout le monde voit la forme donnée au massif. Je peux faire la même chose avec mes lectures. »

LES FOURMIS

« Certaines personnes dévorent et digèrent ce qu’elles lisent. Les fourmis soldats marchent à travers les champs en lignes. Elles sont organisées et ordonnées. Pas une qui traîne en arrière, pas une qui parte en avant. Elles dessinent une forme plaisante à l’œil. Elles progressent droit en avant. Puis un obstacle apparaît sur le chemin. Les fourmis, d’une certaine manière, savent exactement quoi faire. Certaines sortent du rang d’un côté ou de l’autre, à la recherche d’un point pour prendre pied, d’une fente, de la plus petite fissure pour poser le pied. D’autres passent dessus en droite ligne, couvrant l’obstacle. S’il est nourrissant, les fourmis le mâchent et le digèrent. Je peux faire la même chose en lisant et en étudiant. »

Sources: Wikipédia, D. M. Wark; Minneapolis

S’abonner aujourd’hui

Inscrivez-vous à notre lettre d’information mensuelle pour recevoir toutes les dernières nouvelles et les derniers articles directement dans votre boîte de réception.

Contactez-moi

Discussion