Le bonheur d’une personne dépend de deux facteurs : ses gènes et sa façon de penser.
La prédisposition génétique au bonheur est plus importante que vous ne le pensez. Par exemple, il a été démontré que les enfants actifs dans l’hémisphère gauche sont plus heureux que les enfants actifs dans l’hémisphère droit. Des études montrent que 50-80% du niveau de bonheur moyen d’une personne est déterminé génétiquement.
Malheureusement, on ne peut pas changer sa prédisposition génétique au bonheur, mais on peut influencer le second facteur, à savoir la façon de penser.
La plupart des sentiments négatifs viennent de notre éléphant intérieur. Cela s’explique facilement par la biologie de l’évolution : Il a toujours été plus important de réagir fortement au danger qu’aux événements positifs. Si, par exemple, un être humain rencontrait un animal dangereux dans le passé, il avait peur et s’enfuyait instinctivement. La peur est plus importante pour la survie que la joie.
Parce que notre éléphant intérieur craint aussi chaque petite souris (métaphore), il nous amène souvent à réagir de façon trop anxieuse par précaution. Cela se produit également dans le cas de situation qui ne mettent pas la vie en danger, comme une conférence au travail ou une visite chez le dentiste. Le fait d’y penser peut nous gâter toute la journée et nous rendre malheureux, bien que nous savons rationnellement que c’est complètement « nul ».
Mais même si vous ne pouvez pas toujours contrôler votre éléphant directement, il est toujours possible de l’entraîner pour que nous soyons plus détendus et plus heureux. Une très bonne façon d’y parvenir est la méditation quotidienne. On a pu démontrer qu’elle réduit les pensées négatives et pessimistes.
Un travail hypnotique, dans lequel le doute sur soi, une peur, une phobie ou tout autre stimulus négatif sont remplacés par des pensées positives, a également fait ses preuves : Il a déjà aidé de nombreuses personnes déprimées. Grâce aux changements d’attitudes internes l’éléphant peut apprendre rapidement et devenir plus calme. Si le cavalier est satisfait et sûr de lui, cela lui indique enfin qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur, de paniquer ou de se fâcher constamment.
Source: Jonathan Haidts -The Happiness Hypothesis